La mini transat : la course offshore accessible !
La Mini Transat existe depuis plus de 40 ans, la première édition ayant eu lieu en 1977. C'est la plus ancienne course transatlantique d'Europe. Créée par l'anglais Bob Salmon, l'idée de départ était de pallier aux dépenses excessives nécessaires pour faire de la course au large. Le principe simple d'imposer une taille maximale permettait — et permet aujourd'hui encore — à un plus vaste public de marins professionnels comme d'amateurs de vivre une véritable course au large. Depuis sa création, déjà plus de 1000 navigateurs ont traversé l'atlantique.
84 skippers au départ, 15 nationalités différentes en moyenne, la Mini Transat est ouverte à tous, des amateurs aventuriers aux compétiteurs professionnels.
Aujourd'hui, bien que les bateaux aient quelque peu évolués technologiquement lors de ces 40 dernières années, l'esprit de la Mini Transat est resté le même : il fascine et rassemble toujours plus de marins en quête de la grande odyssée en réunissant, tous les deux ans pour le grand départ, des milliers de passionnés ainsi que des anciens ou futurs coureurs.
La « Mini » est devenue un véritable événement. Elle a révélé – et continue de le faire – des marins, aujourd’hui reconnus : Loïck Peyron, Ellen MacArthur, Michel Desjoyeaux, Bernard Satmm, Gwénolé Gahinet, Thomas Ruyant, …
La 22ème édition a eu lieu début Octobre 2019 au départ de La Rochelle pour la première étape ralliant le continent à Las Palmas de Gran Canaria. Après cette escale, un nouveau départ a été lancé pour la grande traversée vers Le Marin en Martinique.
La 23ème transat s'annonce au départ des Sables d'Olonnes en 2021 et a pour destination La Guadeloupe.
Un parcours de plus de 4050 Milles, soit un peu plus de 7500 km, attendent ces navigateurs de l'extrême, pour vivre seul, cette histoire extraordinaire sur le plus petit voilier de course au large.
Témoignages d'anciens participants
Jean-Luc Van Den Heede, deuxième de l’édition 1979:
« En dehors des tours du monde, je ne connais pas une course aussi extraordinaire. Il y a autant de vainqueurs possibles que de marins au départ. Sportivement parlant, je préfèrerais gagner une Transat 6.50 qu’une Route du Rhum ! ».
Yvan Bourgnon, vainqueur de l’édition 1995:
« Tu es seul face à l’océan. Là, pas de contact radio permanent. Tu ne peux pas appeler maman. Si tu veux aller au bout de toi-même, c’est la course qu’il te faut. Quand tu la termines – à fortiori quand tu as la chance de la gagner ! – tu peux voir plus loin. Cette transat reste mon plus beau souvenir ».
Michel Desjoyeaux, 31 ème en 1991:
« Humainement, cette transat est idéale pour ceux qui rêvent d’une grande aventure et sert toujours de révélateur à ceux qui visent plus haut. »
Ellen Mac Arthur, 17 ème de l’édition 1997:
« C’est elle qui m’a donné le goût du large. Je n’oublierai jamais ».
Petit bateau mais maxi performances !
Les « mini 6,50 », bien que petits, sont des bateaux parfaitement conçus pour traverser l'Atlantique. Ce sont des bateaux fiables, rapides et puissants (même puissance qu’un bateau de 12 mètres pour un poids cinq fois moins important).
Bien évidemment, c'est un bateau de course et il y aurait beaucoup plus confortable. Cependant, le concept de cette course est d'être accessible au plus grand nombre et donc, que le budget ne soit pas un frein.
Par ailleurs, nombreux régatiers et marins s'entendent à dire :
« petits bateaux petits problèmes, grands bateaux grands problèmes »
Les catégories : Série ou Prototype ?
Les bateaux de la classe Mini se partagent entre prototypes et bateaux de série. Généralement, les courses ont deux classements, un pour chaque type de bateau.
Les bateaux de série sont homologués lorsque, en plus de satisfaire à toutes les spécificités de la jauge Mini, ils proviennent d’une série de dix bateaux strictement identiques produits par le même maître d’œuvre et que le chantier de construction a été visité par des représentants de la classe Mini.
Les prototypes sont des bateaux satisfaisant aux exigences de la jauge, mais qui peuvent être améliorés et modifiés pour améliorer leurs performances. Cette ouverture à l’innovation a fait de la classe Mini un laboratoire constant des innovations en matière de course au large. De nombreuses améliorations des bateaux de la course au large en général (mâts en carbone, quilles pendulaires etc) ont été testées sur des minis avant d’être ensuite appliquées aux plus gros voiliers.
La découverte de la voile
C'est en arrivant en Auvergne que Julien découvre la voile sur le lac d'Aydat. Des cours d'optimist en passant par des régates en double sur Strale ainsi que du solitaire en Laser, les navigations en eau douce ont été nombreuses ! En 2012, il obtient le monitorat de voile qui lui permet de faire partager et découvrir la voile auprès d'un public varié de 7 à 77 ans toujours sur le lac Auvergnat !
quelques navigations sur le lac d'Aydat en Strale
Le passage en habitable
Pendant les études en école d'ingénieur, il a mené pendant 2 ans l’association de voile de l’école d’ingénieur IFMA, ainsi 2 participations à la Course Croisière EDHEC en J80 puis en First 31,7. En parallèle,il a participé à divers rassemblements de voile au sein de la ligue d’Auvergne et a participé au 24h de l’étang de Thau
Son projet “mini” serait ainsi la découverte d’une autre pratique de la voile, celle de la course au large et un projet auquel il compte s’engager à 100%..
Sponsoriser c'est un moyen de :
Partager les valeurs de son organisation avec les valeurs de la course au Large
Devenir sponsor de la classe Mini, c’est rejoindre un « club » d’entreprises variées et unies dans un esprit de simplicité et d’exception.
Rassemblez vos différents collaborateurs autour d'un projet sportif
Le volet humain de la course au large soulève une vague d’adhésion bien au-delà des amateurs de voile. Tout l’entourage sent que les entreprises sponsors de la course au large ont un supplément d’âme.
Avoir un support de communication unique
Témoignages d'entreprises sponsorisant des projets de course au large
Patricia Brochard - SODEBO
Ce sport présente l’un des meilleurs rapport qualité prix. Il a une image saine, propre et est associé à des valeurs de courage, de volonté et d’esprit d’équipe. La voile à l’avantage d’être autant suivie par les hommes que par les femmes.
Bertrand Chabert-Loir – DG Crêpes Wahou
Très intéressant pour les entreprises de toutes tailles. L’équivalent en retombées médias est de X3 à 4 par rapport à notre investissement.
Patrick Régnier – CULTISOL
La Transat 6,50 est une épreuve fantastique pour les clients et le personnel du sponsor. L’équipe est totalement impliquée. Elle vit et partage de grands moments d’émotion avec le skipper.
Blog